12 façons de garder votre cerveau jeune

Mise à jour : 29 janvier 2020

Publié : Juin, 2006

Tout cerveau change avec l’âge, et la fonction mentale change en même temps. Le déclin mental est courant, et c’est l’une des conséquences les plus redoutées du vieillissement. Mais les troubles cognitifs ne sont pas inévitables. Voici 12 façons de contribuer au maintien des fonctions cérébrales.

Stimulez votre cerveau

Dans le cadre de recherches menées sur des souris et des humains, les scientifiques ont découvert que les activités cérébrales stimulent de nouvelles connexions entre les cellules nerveuses et peuvent même aider le cerveau à générer de nouvelles cellules, développant ainsi la « plasticité » neurologique et constituant une réserve fonctionnelle qui constitue une couverture contre la perte future de cellules.

Toute activité mentalement stimulante devrait contribuer à développer votre cerveau. Lisez, suivez des cours, essayez la « gymnastique mentale », comme les mots croisés ou les problèmes de mathématiques. Expérimentez des choses qui demandent une dextérité manuelle ainsi qu’un effort mental, comme le dessin, la peinture et d’autres travaux manuels.

Faites de l’exercice physique

Les recherches montrent que l’utilisation de vos muscles aide également votre esprit. Les animaux qui font régulièrement de l’exercice augmentent le nombre de petits vaisseaux sanguins qui apportent du sang riche en oxygène à la région du cerveau responsable de la pensée. L’exercice stimule également le développement de nouvelles cellules nerveuses et augmente les connexions entre les cellules du cerveau (synapses). Il en résulte des cerveaux plus efficaces, plus plastiques et plus adaptatifs, ce qui se traduit par de meilleures performances chez les animaux vieillissants. L’exercice physique permet également d’abaisser la pression artérielle, d’améliorer le taux de cholestérol, de favoriser l’équilibre de la glycémie et de réduire le stress mental, autant d’éléments qui peuvent aider votre cerveau aussi bien que votre cœur.

Améliorer votre alimentation

Une bonne alimentation peut aider votre esprit aussi bien que votre corps. Par exemple, les personnes qui suivent un régime de style méditerranéen qui met l’accent sur les fruits, les légumes, le poisson, les noix, les huiles insaturées (huile d’olive) et les sources végétales de protéines sont moins susceptibles de développer une déficience cognitive et une démence.

Améliorez votre pression artérielle

Une pression artérielle élevée au milieu de la vie augmente le risque de déclin cognitif à un âge avancé. Modifiez votre mode de vie pour maintenir votre pression aussi basse que possible. Restez mince, faites de l’exercice régulièrement, limitez votre consommation d’alcool à deux verres par jour, réduisez le stress et mangez bien.

Améliorez votre glycémie

Le diabète est un facteur de risque important de démence. Vous pouvez aider à prévenir le diabète en mangeant bien, en faisant de l’exercice régulièrement et en restant mince. Mais si votre glycémie reste élevée, vous aurez besoin de médicaments pour parvenir à un bon contrôle.

Améliorer votre cholestérol

Des niveaux élevés de cholestérol LDL (« mauvais ») sont associés à un risque accru de démence. Le régime alimentaire, l’exercice physique, le contrôle du poids et l’absence de tabac contribueront grandement à améliorer votre taux de cholestérol. Mais si vous avez besoin de plus d’aide, demandez à votre médecin de vous proposer des médicaments.

Envisagez l’aspirine à faible dose

Certaines études d’observation suggèrent que l’aspirine à faible dose peut réduire le risque de démence, en particulier de démence vasculaire. Demandez à votre médecin si vous êtes candidat.

Évitez le tabac

Évitez le tabac sous toutes ses formes.

Ne faites pas d’abus d’alcool

La consommation excessive d’alcool est un facteur de risque majeur de démence. Si vous choisissez de boire, limitez-vous à deux verres par jour.

Soyez attentif à vos émotions

Les personnes anxieuses, déprimées, privées de sommeil ou épuisées ont tendance à obtenir de mauvais résultats aux tests de fonction cognitive. De mauvais scores ne prédisent pas nécessairement un risque accru de déclin cognitif à un âge avancé, mais une bonne santé mentale et un sommeil réparateur sont certainement des objectifs importants.

Protégez votre tête

Les traumatismes crâniens modérés à sévères, même sans commotions cérébrales diagnostiquées, augmentent le risque de troubles cognitifs.

Constituez des réseaux sociaux

Des liens sociaux forts ont été associés à un risque plus faible de démence, ainsi qu’à une pression artérielle plus faible et à une espérance de vie plus longue.

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