Med/Lat. Epicondylite (Tennis Elbow) | Orthopaedic Associates of Michigan

Med/Lat. Epicondylite (Tennis Elbow)

L’épicondylite latérale (tennis elbow) est l’affection la plus courante du coude. C’est une affection inflammatoire produisant une douleur localisée autour de la région latérale du coude et de la région dorsale de l’avant-bras. Bien qu’elle soit souvent classée dans la catégorie des tendinites, elle est en fait le résultat d’une lésion de l’origine musculo-tendineuse de l’extenseur au niveau de l’épicondyle humoral latéral. Cette affection peut également impliquer des modifications dégénératives du ligament annulaire et/ou un pincement de la synovie hypertrophiée dans l’articulation humorale radiale.

C’est quoi ?

Le tennis elbow est une déchirure du tendon de l’extenseur commun à son origine au niveau de l’épicondyle latéral. Ces déchirures sont produites par une surcharge mécanique lors d’activités qui sollicitent les fibres du tendon. Les personnes d’âge moyen, de 35 à 60 ans, sont le plus souvent touchées par cette affection. La douleur se développe progressivement et s’intensifie en fonction de l’activité. Les symptômes sont aggravés par l’extension du poignet contre une résistance. Facteurs contributifs Bien qu’on l’appelle communément tennis elbow, peu de personnes qui présentent ce problème pratiquent un type de sport de raquette. Les causes les plus fréquentes sont les activités qui nécessitent de saisir et de tirer avec la paume de la main en position basse (posture overhand). Occasionnellement, elle peut résulter d’un coup direct sur la zone.

Diagnostic

Le diagnostic est confirmé par la constatation constante d’une douleur bien localisée sur la face latérale du coude produite par l’extension du poignet contre résistance. Le diagnostic ne doit pas être établi sur la base d’une douleur vague et non spécifique de l’avant-bras.

Options de traitement non chirurgical

Le tennis elbow répond généralement à un traitement non chirurgical. Le traitement initial doit mettre l’accent sur le REPOS. Les exercices et le renforcement des muscles de l’avant-bras et de la main ne font qu’aggraver l’état et perpétuer la pathologie pendant les premières phases de guérison. L’ergothérapie et la physiothérapie sont utiles pour suivre l’évolution du patient. Diverses modalités, dont l’iontophorèse, peuvent aider à contrôler les symptômes. Une attelle de poignet appropriée et/ou une attelle de tennis elbow sont souvent utiles. Il faut souligner que cette affection peut prendre plusieurs mois avant de se résorber. Pour le joueur de tennis, des modifications de la taille, du poids, de la composition et de la rigidité de la poignée de la raquette, ainsi que des instructions, permettront d’éviter cette blessure. Sur le lieu de travail, une évaluation ergonomique qui aide le travailleur à éviter les schémas d’activité qui nécessitent de saisir et de tirer avec la main gauche réduira les incidents de cette blessure. Malheureusement, il est difficile de reposer complètement cette zone anatomique. La véritable épicondylite latérale répondra très probablement rapidement à une injection de sang ou de cortisone. La durée du bénéfice varie de quelques semaines à plusieurs mois. Les injections peuvent être répétées jusqu’à 2 ou 3 fois si la réponse est bonne. Après les injections, il est conseillé aux patients de porter une attelle et d’être surveillés quant à leurs symptômes. Nombre d’entre eux reprennent leurs activités normales et leur travail sans restriction. Les patients qui répondent à une injection de sang ou de cortisone, mais qui présentent ensuite une récurrence des symptômes, sont confrontés au choix d’accepter les limitations que ces symptômes entraînent ou d’envisager une intervention chirurgicale. Les patients qui ont répondu à une injection de stéroïdes ont un excellent pronostic d’amélioration avec la chirurgie.

Chirurgie &Récupération

Le geste opératoire consiste en un décollement de l’origine du muscle extenseur et une résection partielle de l’épicondyle latéral. La synovie hypertrophique, si elle est présente, est également retirée. L’opération est réalisée en ambulatoire sous anesthésie générale. Après l’intervention, le patient est placé dans une attelle pour le bras pendant deux semaines, puis il peut effectuer des mouvements doux. Quatre semaines après l’opération, des exercices de renforcement progressif sont ajoutés. La majorité des patients se sentent à l’aise pour effectuer la plupart des activités à la maison et au travail huit à dix semaines après l’opération. La récidive de l’épicondylite latérale est rare, et il est très rare qu’une nouvelle intervention chirurgicale soit nécessaire. Cependant, il n’est pas rare que les patients expriment un certain niveau d’inconfort musculo-tendineux dans la région de l’avant-bras. La plupart de ces douleurs sont probablement secondaires à la faiblesse de la fatigue due au déconditionnement.

Epicondylite médiale (coude du golfeur)

L’épicondylite médiale, parfois appelée coude du golfeur, n’est pas différente de son homologue sur la face latérale du coude. Heureusement, elle est moins fréquente et moins récalcitrante au traitement non opératoire. L’épicondylite médiale est mieux gérée par un plan de traitement bien organisé. Il faut se rappeler qu’il faut six à huit mois pour qu’elle se résorbe complètement. La coopération et la communication entre le patient, l’employeur, le médecin et le thérapeute sont nécessaires pour une issue favorable. La chirurgie est indiquée pour les patients qui ont répondu à une injection de cortisone mais qui présentent des symptômes récurrents. La thérapie après la chirurgie est essentielle pour un rétablissement complet. Les changements ergonomiques sur le lieu de travail jouent un rôle majeur dans la prévention.

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