Louis Vuitton

Sur la route de la Seconde Guerre mondialeEdit

La marque Louis Vuitton a été fondée par Vuitton en 1854, rue Neuve des Capucines à Paris, en France. Louis Vuitton avait remarqué un type de matériau (HJ Cave Osilite) qui pouvait être facilement empilé et en 1858, Vuitton a présenté sa botte en toile « Trianon », amorçant un design plus léger et plus étanche. De nombreux autres créateurs de bottes et de valises ont imité le style et le design de LV.

En 1867, la société participe à l’Exposition universelle de Paris. Pour éviter de copier son style, Vuitton a changé le design du Trianon pour un design rayé beige et marron en 1876. En 1885, la société a ouvert son premier magasin à Londres, sur Oxford Street. Peu après, en raison de l’imitation continue de son modèle, Vuitton a créé en 1888 le motif Damier Canvas, qui portait un insigne indiquant :  » marque L. Vuitton déposée « , ce qui se traduit par  » marque L. Vuitton « . Marque Vuitton ». En 1892, Louis Vuitton meurt et la gestion de l’entreprise passe à son fils Georges Vuitton.

Après la mort de son père, Georges Vuitton entame une campagne pour transformer l’entreprise en une multinationale, en exposant les produits de l’entreprise à l’Exposition universelle de Chicago en 1893. En 1896, l’entreprise lance la toile monogramme et dépose des brevets mondiaux pour sa signature. Ses symboles graphiques, notamment les quatre-feuilles et les fleurs (ainsi que le monogramme LV), s’inspirent de la tendance à utiliser des motifs japonais et orientaux à la fin de l’ère victorienne. Ces brevets se sont ensuite révélés efficaces pour mettre fin à la contrefaçon. La même année, Georges se rend aux États-Unis, où il fait le tour de villes telles que New York, Philadelphie et Chicago, pour promouvoir la vente des produits Vuitton. En 1901, la société Louis Vuitton lance le sac cabine, un petit bagage conçu pour être conservé à l’intérieur des valises Vuitton.

En 1913, l’immeuble Louis Vuitton ouvre sur les Champs-Élysées. C’était le plus grand magasin d’articles de voyage du monde à l’époque. D’autres boutiques ont également été ouvertes à New York, Bombay, Washington, Londres, Alexandrie et Buenos Aires au moment même où la Première Guerre mondiale commençait. Puis, en 1930, le sac Keepall a été introduit. En 1932, LV a introduit le sac Noah. Ce sac a été conçu à l’origine pour les vignerons français de champagne pour transporter les bouteilles. Peu de temps après, le sac Louis Vuitton Speedy a été introduit (les deux sont encore fabriqués aujourd’hui). En 1936, Georges Vuitton décède et son fils, Gaston-Louis Vuitton, reprend l’entreprise.

CollaborationnismeEdit

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Louis Vuitton a collaboré avec les nazis pendant l’occupation allemande de la France. Le livre français Louis Vuitton, écrit par la journaliste française Stéphanie Bonvicini et publié par les Editions Fayard, Paris, explique comment les membres de la famille Vuitton ont activement soutenu le gouvernement fantoche français dirigé par le maréchal Philippe Pétain et l’augmentation de la richesse de leur entreprise grâce à des transactions commerciales avec les Allemands. La famille a créé une usine dédiée à la production d’artefacts glorifiant Pétain, dont plus de 2500 bustes.

Caroline Babulle, porte-parole des éditions Fayard, a déclaré : « Ils n’ont rien contesté du livre, mais ils essaient de l’enterrer en prétendant qu’il n’existe pas ». En réponse à la publication du livre en 2004, un porte-parole de LVMH a déclaré : « C’est de l’histoire ancienne. Le livre couvre une période où elle n’était qu’une famille, bien avant qu’elle ne fasse partie de LVMH. Nous sommes diversifiés, tolérants et tout ce qu’une entreprise moderne devrait être. » Un porte-parole de LVMH a déclaré au magazine satirique Le Canard enchaîné : « Nous ne nions pas les faits, mais malheureusement l’auteur a exagéré ce qui s’est passé à Vichy, nous n’avons exercé aucune pression sur qui que ce soit. Si les journalistes veulent se censurer, alors… nous nous adapterons bien ». Cette publication a été le seul journal français à mentionner le livre. LVMH est le plus grand annonceur dans la presse française.

1945 à 2000Edit

Au cours de cette période, Louis Vuitton a commencé à incorporer le cuir dans la plupart de ses produits, allant des petits sacs à main aux grandes pièces de bagage. Afin d’élargir sa gamme, en 1959, la société a remanié son tissu à monogramme pour le rendre plus souple, ce qui lui a permis d’être utilisé dans des sacs à main, des sacs à main et des portefeuilles. On pense que dans les années 1920, la contrefaçon est redevenue un problème qui s’est poursuivi et intensifié au XXIe siècle. En 1966, le Papillon (un sac cylindrique qui reste populaire aujourd’hui) est lancé. En 1977, leurs revenus annuels atteignaient 70 millions de francs (14,27 millions de dollars). Un an plus tard, le label a ouvert ses premières boutiques au Japon : à Tokyo et à Osaka. En 1983, la société s’est associée à l’America’s Cup pour former la Louis Vuitton Cup, une compétition préliminaire (connue sous le nom de course de qualification) pour la course de voiliers. Louis Vuitton a ensuite étendu sa présence en Asie avec l’ouverture d’un magasin à Taipei, à Taïwan, en 1983 et à Séoul, en Corée du Sud, en 1984. L’année suivante, en 1985, la ligne de cuir Epi est introduite.

L’année 1987 voit la création de LVMH. Moët et Chandon et Hennessy, les principaux fabricants de champagne et de cognac, ont fusionné avec Louis Vuitton pour former un conglomérat de luxe. Les bénéfices de 1988 ont augmenté de 49 % par rapport à 1987. En 1989, Louis Vuitton exploitait 130 magasins dans le monde. Au début des années 1990, Yves Carcelle est nommé président de BT et, en 1992, sa marque ouvre sa première boutique chinoise au Palace Hotel de Pékin. D’autres produits tels que la ligne de cuir Taiga en 1993, et la collection de littérature « Voyager avec… » ont été introduits en 1994. En 1996, la célébration du centenaire de la télévision Monogram a eu lieu dans sept villes du monde.

En 1997, Louis Vuitton a nommé Marc Jacobs son directeur artistique. En mars de l’année suivante, il a conçu et présenté pour la première fois la ligne de prêt-à-porter pour hommes et femmes de l’entreprise. Cette année-là, les produits introduits comprennent également la ligne Monogram Vernis, les livres de souvenirs LV et le Louis Vuitton City Guide.

Les derniers événements du XXe siècle sont le lancement de la ligne Monogram mini en 1999, l’ouverture de la première boutique en Afrique à Marrakech, au Maroc, en 2000, et enfin la vente aux enchères lors du Festival international du film de Venise, en Italie, où la ligne « amfAR » dessinée par Sharon Stone a été vendue et dont les recettes devaient être versées à la Fondation pour la recherche sur le sida.

2001 à 2011Edit

En 2001, Stephen Sprouse, en collaboration avec Marc Jacobs, a conçu une ligne de sacs à main Vuitton en édition limitée, qui présentait des graffitis écrits sur le motif du monogramme. Dans les graffitis, on peut lire le nom de la marque ou, sur certains sacs, le nom de la marque (comme Keepall et Speedy). Les pièces présentant les graffitis sans le fond de toile à monogrammes n’étaient disponibles que pour la liste des clients VIP de Louis Vuitton. Jacobs a également créé le « Charm Bracelet », la première pièce de bijouterie LV la même année.

En 2002, la collection de montres Tambour a été introduite. Au cours de cette année, le bâtiment LV du quartier de Ginza à Tokyo a également été inauguré, et la marque a collaboré avec Bob Wilson pour sa scénographie de Noël. En 2003, Takashi Murakami, en collaboration avec Marc Jacobs, a réalisé la nouvelle gamme monogramme de sacs et d’accessoires multicolores. Cette gamme comprend les monogrammes standard en toile, mais dans 33 couleurs différentes avec un fond blanc ou noir. (La toile classique comporte des monogrammes dorés sur un fond brun.) Murakami a également créé le motif des fleurs de cerisier qui n’est apparu que sur un nombre limité de pièces, une caricature de visages souriants au centre de fleurs de cerisier roses et jaunes. La production de cette édition limitée a été arrêtée en juin 2003. Au cours de cette année, des magasins à Moscou, en Russie, et à New Delhi, en Inde, ont été ouverts, les lignes de cuir Utah et Suhali ont été créées, et le 20e anniversaire de la LV Cup a été célébré.

En 2004, Louis Vuitton a célébré son 150e anniversaire. La marque a également ouvert des boutiques à New York (sur la Cinquième Avenue), São Paulo, Mexico, Cancun et Johannesburg. Elle a également ouvert sa première boutique mondiale à Shanghai. En 2005, Louis Vuitton a rouvert son magasin des Champs-Élysées à Paris, conçu par l’architecte américain Eric Carlson (il est réputé être le magasin LV le plus grand et le plus réussi du monde), et a lancé la collection de montres Speedy. En 2006, LV a célébré l’ouverture de l' »Espace Louis Vuitton » au 7e étage. En 2008, Louis Vuitton a lancé la toile Damier graphite, celle-ci reprend le motif classique Damier mais en noir et gris, ce qui lui confère une allure masculine et un côté urbain.En 2010, Louis Vuitton a ouvert ce qu’il a décrit comme sa boutique la plus luxueuse à Londres.

Début 2011, Louis Vuitton a embauché Kim Jones en tant que « directrice du studio et du stylisme du prêt-à-porter masculin ». Il devient le designer de la mode masculine, tout en travaillant sous la direction artistique de toute la société de Marc Jacobs.

Le 17 septembre 2011, Louis Vuitton a ouvert sa première Island Maison (Island Mansion) à Singapour, la première maison à ouvrir en Asie du Sud-Est.

2012 à aujourd’huiEdit

En septembre 2013, la société a embauché Darren Spaziani pour diriger sa collection d’accessoires.Le 4 novembre 2013, la société a confirmé que Nicolas Ghesquière avait été embauché pour remplacer Marc Jacobs en tant que directeur artistique des collections féminines. La première ligne de Ghesquière pour la société a été présentée à Paris en mars 2014.Le 7 avril 2014, Edouard Schneider est devenu le responsable de la presse et des relations publiques de Louis Vuitton sous la direction de Frédéric Winckler, qui est le directeur de la communication et des événements de Vuitton.