Le budget proposé par le gouverneur apporte plusieurs changements au programme W-2. Tout d’abord, le budget a proposé de limiter l’admissibilité à vie au W-2 de 60 mois à 48 mois. Cette limite pourrait être prolongée si l’agence W-2 détermine que la personne éprouve des « difficultés » ou si la famille comprend une personne qui a été battue ou soumise à une cruauté extrême. En outre, le budget proposait d’éliminer les exigences actuelles en matière de notification et de rectification pour les sanctions ou les résiliations du W-2, qui exigent que l’agence fournisse au participant une notification écrite des actions proposées et des raisons qui les motivent, et qu’elle accorde au participant un délai raisonnable pour rectifier. En supprimant ces exigences, le budget proposé permettrait aux agences W-2 de mettre plus facilement fin aux prestations W-2 des participants et de leur refuser une procédure régulière.
Le budget a également proposé d’exiger un dépistage et un test de toxicomanie comme condition d’admissibilité à certains programmes W-2. Cette disposition relative au dépistage de la toxicomanie s’appliquera à tous les participants aux programmes Transform Milwaukee, Transitional Jobs et Children First, ainsi qu’à tout parent n’ayant pas la garde des enfants et cherchant à obtenir des services et des prestations W-2. Si le test de dépistage de drogues est positif et que la personne n’a pas d’ordonnance valide, elle devra alors participer à un traitement de toxicomanie pour rester admissible aux prestations W-2.
Enfin, le budget propose de redéfinir les définitions, les comportements et les circonstances du « refus de participer ». Ce changement faciliterait l’imposition de sanctions d’inadmissibilité de trois mois aux participants. Le budget étend également l’exigence de services de gestion de cas dans le cadre du programme LearnFare aux cas où le groupe W-2 de l’enfant comprend un participant à un emploi TEMP, à un emploi de service communautaire ou à un emploi de transition qui n’a pas pu participer aux activités en raison de problèmes liés à l’école de l’enfant.