Onze femmes nullipares se sont autostimulées manuellement jusqu’à l’orgasme, chacune à trois occasions distinctes. La pression de contraction pelvienne a été mesurée par une sonde anale et une sonde vaginale simultanément. Près du début perçu de l’orgasme, une série de contractions régulières a commencé chez neuf des femmes. Les formes d’onde des contractions anales et vaginales étaient synchronisées entre elles, et le même nombre de contractions orgasmiques s’est produit dans chaque lumière. La pression anale présentait une ligne de base au repos plus élevée et des contractions de plus grande amplitude que la pression vaginale. Le début perçu de l’orgasme ne correspondait pas précisément au début des contractions régulières. Les intervalles moyens d’intercontraction ont augmenté linéairement à un incrément d’environ 0,1 seconde tout au long de la série de contractions régulières. Les amplitudes des formes d’onde de pression des contractions, représentant la force musculaire pelvienne, étaient initialement faibles, augmentaient pendant la première moitié de la série régulière, puis diminuaient. La surface et la surface nette des formes d’onde de pression, qui reflètent l’effort musculaire pelvien (force × temps), ont augmenté pendant les contractions orgasmiques régulières. Trois des orgasmes de ces femmes ne comprenaient systématiquement qu’une série de contractions régulières (orgasme de type I). Pour six autres femmes, les orgasmes se poursuivaient systématiquement au-delà de la série régulière avec des contractions irrégulières supplémentaires (orgasme de type II). Les types I et II avaient été identifiés précédemment chez les hommes. Deux femmes n’avaient pas de contractions régulières pendant les orgasmes rapportés. Ce schéma, le type IV, n’avait pas été enregistré chez les hommes. Les femmes de différents types ont montré des différences marquées dans la durée de l’orgasme et le nombre de contractions. L’identification de ces types chez les sujets est importante pour une comparaison significative des paramètres de contraction dans différentes études.