Ligne d’assistance sur les droits des GI

Commentaires : Pour consulter ou télécharger le règlement complet, cliquez sur le lien qui s’y trouve dans l’encadré au-dessus de ces commentaires.

Chapitre 7
Identification, orientation et évaluation

7-2. Méthodes d’identification
a. L’identification précoce est un aspect essentiel du processus d’intervention du PASA. L’identification se fait par une variété de méthodes–

Commentaires : « ASAP » est le programme de lutte contre la toxicomanie de l’armée.

(1) Identification volontaire (auto).
(2) Identification du commandement.
(3) Identification par dépistage de drogues.
(4) Identification par dépistage d’alcool.
(5) Identification médicale.
(6) Enquête/appréhension.

7-3. Identification volontaire (self)
a. L’identification volontaire (auto-identification) est la méthode la plus souhaitable pour découvrir l’abus d’alcool ou d’autres drogues. … Le commandant de l’unité du soldat doit s’impliquer dans le processus d’évaluation. … Normalement, les soldats ayant un problème d’alcool ou d’autres drogues devraient demander de l’aide à leur commandant d’unité ; toutefois, ils peuvent d’abord demander de l’aide au programme ASAP de leur installation, à un MTF, à un aumônier ou à tout officier ou sous-officier de leur chaîne de commandement. … La politique d’utilisation limitée s’appliquera lorsque les soldats demanderont de l’aide à l’un des personnels ou organismes énumérés.

Commentaires : La « politique d’utilisation limitée », qui empêche l’utilisation de preuves de toxicomanie pour punir un soldat ou affecter sa caractérisation du service dans certaines circonstances, est décrite ci-dessous.

b. Dans les situations où un soldat révèle à un aumônier qu’il abuse ou a abusé de l’alcool ou d’une drogue, la communication privilégiée pourrait empêcher un aumônier d’aviser le commandant de l’unité du soldat. Toutefois, le soldat peut renoncer au privilège de communication et permettre à l’aumônier d’informer le commandant de l’unité. Cette démarche est nécessaire pour que le commandant inscrive le soldat au programme ASAP. Si le soldat ne renonce pas à son privilège, l’aumônier informe le soldat que :
(1) des services professionnels de counseling en matière de réadaptation en matière d’alcool et de drogues sont offerts par les services de counseling du PASA.
(2) L’aumônier ne peut pas aider à l’inscription du soldat au PASA sans passer par le commandant d’unité du membre.
c. L’identification résultant d’un soldat cherchant un traitement d’urgence pour une surdose réelle ou possible d’alcool ou d’autres drogues, non consécutive à un accident de la route ou à une infraction criminelle, est considérée comme une variante du volontariat. Pour les besoins du rapport, ces cas seront classés comme des cas d’auto-référencement.
d. La politique d’utilisation limitée restreint les conséquences de la participation du soldat au PASA (voir les paragraphes 10-12 à 10-14). Ces dispositions sont inchangées par le lancement obligatoire du traitement de séparation des toxicomanes, et ce traitement de séparation doit être conforme aux dispositions de l’usage limité et aux AR 600-8-24 et AR 635-200.

7-8. Identification médicale

(1) Si un soldat révèle, dans le cadre d’un examen médical de routine auprès d’un médecin ou d’un autre fournisseur de soins de santé, son abus personnel d’alcool ou d’autres drogues, le fournisseur de soins de santé procédera à une évaluation plus poussée, avec une orientation ASAP possible vers une évaluation approfondie et une réadaptation. La révélation d’un abus personnel, en soi, ne soumettra pas l’individu à des mesures administratives défavorables. L’analyse d’urine qui pourrait suivre une telle révélation sera couverte par la politique d’utilisation limitée. …

7-10. Auto-renvois
Le personnel de conseil de l’ASAP mènera une entrevue initiale avec tout le personnel admissible qui s’auto-renvoie au centre de conseil de l’ASAP pour obtenir de l’aide. Au cours de l’entretien initial, le conseiller informera le soldat du rôle du commandant de l’unité dans le processus d’orientation, d’évaluation et de réadaptation, ou autre disposition, expliquera la politique d’utilisation limitée , et fournira des informations sur les services ASAP. …

Processus d’évaluation du personnel militaire
7-12. Dépistage/évaluation
a. Une entrevue individuelle approfondie d’évaluation biopsychosociale sera menée avec toutes les personnes qui sont soit référées pour une évaluation, soit qui demandent volontairement de l’aide. Le conseiller du PASA expliquera la politique d’utilisation limitée. …

d. Si un commandant d’unité estime qu’un soldat n’a pas le potentiel pour un service futur, le soldat sera traité pour une séparation administrative conformément à AR 600-8-24 ou AR 635-200, selon le cas. Si des services de réadaptation sont indiqués, le soldat recevra des services jusqu’à la séparation.

Section II
Actions administratives et du Code uniforme de justice militaire pour les soldats
10-4. Options administratives et du code uniforme de justice militaire
a. Les commandants peuvent prendre les mesures suivantes à l’encontre des soldats dont le test de dépistage de drogues illégales ou d’usage illicite de drogues légales est positif lorsqu’un MRO détermine que le soldat n’a pas de raison médicale légitime de prendre la drogue :

Commentaires : « MRO » est l’officier de révision médicale.

(1) Mesures administratives-
(a) Conseil/réprimande oral ou écrit.
(b) Suspension de l’accès aux informations classifiées.

Commentaires : Bien qu’une action de séparation doive être initiée, elle n’est pas obligatoire.

(2) Actions UCMJ-
(a) Punition non judiciaire.
(b) Cour martiale.
b. Toute action juridique ou administrative doit être fondée sur l’incident lié à la toxicomanie qui a entraîné le renvoi au PASA ; les actions ne seront PAS fondées sur les déterminations de dépistage ou d’enrôlement.

c. Les mesures administratives obligatoires comprennent les suivantes :

(1) Les commandants doivent initier la suspension des actions favorables (drapeaux) sur tous les soldats qui se livrent à l’inconduite décrite aux paragraphes 10-6a et b conformément au paragraphe 10-6f.

(2) Le commandant doit initier la séparation administrative conformément au paragraphe 10-6. L’autorité de maintien ou de séparation décidera si le soldat est maintenu ou séparé

…. 10-6. Mesures de séparation
Les politiques suivantes s’appliqueront aux séparations initiées en vertu des dispositions des AR 135-175, AR 135-178, AR 600-8-24 et AR 635-200. Les motifs de séparation pour alcoolisme et toxicomanie et l’autorisation de maintien en poste sont les suivants :
a. Les soldats déterminés par le commandant comme un échec de la réadaptation, tel que déterminé au paragraphe 8-13, seront traités pour la séparation conformément aux règlements de séparation ; en outre, les soldats ayant un incident ultérieur d’inconduite lié à l’alcool ou à la drogue à tout moment au cours de la période de 12 mois suivant l’achèvement réussi du PASA ou au cours de la période de 12 mois suivant le retrait du programme, pour quelque raison que ce soit, seront traités pour la séparation comme un échec de la réadaptation pour alcoolisme ou toxicomanie. Le terme « processus de séparation » signifie que la mesure de séparation sera initiée et traitée par la chaîne de commandement jusqu’à l’autorité de séparation pour une action appropriée.
b. À l’exception des soldats renvoyés devant une cour martiale autorisée à imposer une absolution punitive, les commandants traiteront en vue de la séparation tous les soldats qui sont-
(1) identifiés comme des toxicomanes illégaux (tels que définis dans le présent règlement).
(2) impliqués dans deux incidents graves d’inconduite liée à l’alcool au cours d’une période de 12 mois. Un incident grave de mauvaise conduite liée à l’alcool est défini comme toute infraction de nature civile ou militaire qui est punissable en vertu de l’UCMJ par un emprisonnement d’une durée supérieure à 1 an.
(3) Impliqué dans le trafic illégal, la distribution, la possession avec l’intention de distribuer, ou la vente de drogues illégales.
(4) Testé positif aux drogues illégales une deuxième fois au cours de sa carrière.
(5) Condamné pour conduite en état d’ivresse ou conduite en état d’ivresse une deuxième fois au cours de sa carrière.
c. Pour les soldats de l’armée active et de la réserve de la garde active de l’armée américaine (AGR) qui répondent aux critères de séparation du paragraphe b, ci-dessus, mais pour lesquels les commandants soutiennent le maintien en poste, l’autorité de maintien en poste sera élevée au premier GO de la chaîne de commandement avec un juge-avocat ou un conseiller juridique disponible conformément aux dispositions ci-dessous. Dans les cas où l’autorité de rétention est élevée, elle ne peut pas être déléguée.
(1) Les sous-officiers (caporal et au-dessus) traités pour la séparation comme prévu au paragraphe b(1), ci-dessus, nécessitent une décision de rétention du premier GO de la chaîne de commandement. Toutes les décisions de séparation (y compris le maintien dans l’armée) pour les spécialistes et les grades inférieurs resteront avec les autorités de séparation existantes.
(2) Tous les soldats enrôlés traités pour une séparation à la suite d’une inconduite liée à la drogue ou à l’alcool comme prévu aux paragraphes b(2) à b(5), ci-dessus, nécessitent une décision de maintien en poste du premier GO dans la chaîne de commandement.
(3) Toutes les actions de séparation sur les soldats enrôlés ayant 18 années ou plus de service qualifiant pour la paie de retraite seront soumises au HQDA pour une décision finale conformément aux dispositions réglementaires existantes.

10-9. Actions avant, pendant et après les déploiements et les réaffectations
a. Déploiements.
(1) Les actions légales et administratives à l’encontre d’un soldat en ordre de déploiement avec un test de drogue positif confirmé peuvent être suspendues à la discrétion de l’autorité de séparation jusqu’à ce que l’unité du soldat se redéploie du théâtre des opérations de combat.
(2) Le commandant de l’unité, en consultation avec le personnel de conseil du PASA, déterminera la disponibilité de déploiement des soldats inscrits au PASA. Les mêmes normes utilisées pour les autres traitements médicaux seront appliquées. Ordinairement, les soldats :
(a) inscrits au PASA qui reçoivent des services de counseling de niveau I seront soigneusement évalués pour déterminer leur progrès dans le traitement et leur accès aux services du PASA pour inclure la télémédecine comportementale dans la zone d’opération du théâtre. La décision finale concernant la disponibilité du soldat pour le déploiement sera prise par le commandant, en consultation avec le conseiller. Lorsque le commandant détermine qu’un soldat a besoin de services de niveau I supplémentaires qui ne sont pas disponibles sur le théâtre d’opérations, le soldat restera sur son lieu d’affectation actuel jusqu’à ce que le traitement soit terminé. Une fois le traitement terminé avec succès, tel que déterminé par le commandant conformément au paragraphe 8-13a, les soldats seront admissibles au déploiement.
(b) Les soldats qui subissent une désintoxication en milieu hospitalier ont un profil physique temporaire et ne sont pas déployables.
(c) Les soldats qui participent à un programme de soins partiels en milieu hospitalier ASAP ou qui attendent d’y être admis ne sont pas déployables tant qu’ils n’ont pas terminé avec succès les services de suivi en milieu hospitalier et en milieu ambulatoire. Après avoir terminé avec succès, les soldats seront admissibles au déploiement.
b. Réaffectations.
(1) Les soldats inscrits au PASA qui reçoivent des services de counseling de niveau I seront soigneusement évalués pour déterminer leurs progrès dans le traitement et leur accès aux services du PASA à l’installation gagnante. La décision finale concernant la disponibilité de réaffectation du soldat sera prise par le commandant, en consultation avec le conseiller. Lorsqu’un commandant détermine qu’un soldat a besoin de services supplémentaires à l’installation actuelle, le soldat restera stabilisé jusqu’à ce que le commandant détermine que les progrès du soldat justifient une réaffectation. Le CD du PASA en service fournira la date d’entrée en vigueur de la stabilisation (date de détermination) au bureau du personnel militaire pour le personnel enrôlé ou à l’autorité d’affectation appropriée du DA pour les officiers.
(2) La continuité du counseling du client est essentielle à la réussite de la réadaptation. Le CD perdant surveillera le départ des soldats inscrits, informera le PASA gagnant et veillera à ce que les dossiers des clients du PASA soient transmis par la division de l’administration des patients du MTF local au centre de conseil du PASA gagnant. Si le centre de conseil du PASA perdant est incapable de déterminer l’emplacement du centre de conseil du PASA gagnant dans les 60 jours, le CD perdant fournira à l’ACSAP le numéro de compte de sécurité sociale. L’ACSAP interrogera alors la base de données Total Army Personnel pour obtenir des informations sur l’affectation et contactera le centre de conseil du PASA gagnant pour vérifier l’affectation du soldat. Le centre de conseil du PASA gagnant informera le centre de conseil du PASA perdant et la division d’administration des patients de l’affectation du soldat de la manière la plus rapide possible et demandera le dossier médical ambulatoire du PASA du soldat.
(3) Pour compléter le programme ambulatoire de suivi obligatoire, les patients qui ont reçu des soins hospitaliers du PASA doivent être stabilisés dans leur affectation actuelle pendant 12 mois à compter de la date d’inscription à l’hôpital. Le CD du PASA en service fournira la date effective de stabilisation (date d’inscription) au bureau du personnel militaire pour le personnel engagé ou à l’autorité d’affectation du DA pour les officiers. Les soldats en service à CONUS doivent être stabilisés dans leur unité d’affectation actuelle pendant 12 mois à compter de la date d’inscription du patient hospitalisé, et leurs dossiers doivent être annotés pour assurer la stabilisation. Les soldats servant en OCONUS ne seront pas prolongés involontairement au-delà de leur date d’admissibilité établie pour une rotation outre-mer afin de compléter le programme de suivi obligatoire de niveau I. La réadaptation de suivi peut être obtenue au prochain lieu d’affectation CONUS. Toutefois, les commandants d’unité doivent encourager les soldats à prolonger volontairement leur affectation outre-mer, conformément aux dispositions de l’AR 614-30, paragraphe 6-2 g, afin de bénéficier au maximum de ce programme. La stabilisation peut être résiliée, les demandes de résiliation anticipée de la stabilisation de 12 mois seront transmises par l’intermédiaire du Commandement médical de l’armée américaine (MCHO-CL-H), 2050 Worth Road, Fort Sam Houston, TX 78234-6000 au Quartier général, Département de l’armée (DAPE-HRS), Centre de l’armée pour les programmes de toxicomanie, 4501 Ford Avenue, Suite 320, Alexandria VA 22302-0000.
Section III Actions légales pour les soldats

10-12. Définition de la politique d’utilisation limitée
a. À moins d’une renonciation dans les circonstances énumérées au paragraphe 10-13d du présent règlement, la politique d’utilisation limitée interdit l’utilisation par le gouvernement d’éléments de preuve protégés contre un soldat dans le cadre d’actions intentées en vertu de l’UCMJ ou sur la question de la caractérisation du service dans les procédures administratives. En outre, la politique limite la caractérisation de la libération à « Honorable » si des preuves protégées sont utilisées. Les preuves protégées en vertu de cette politique sont limitées à :
(1) Les résultats des tests de dépistage de drogues ou d’alcool ordonnés par le commandement qui sont inadmissibles en vertu de l’ERM. …

Commentaires : Les « MRE » sont les « Règles militaires de la preuve ».

(2) Les résultats d’un test de dépistage de drogues ou d’alcool recueillis uniquement dans le cadre d’une enquête sur un accident de sécurité entreprise pour l’analyse de l’accident et l’élaboration de contre-mesures sont décrits plus en détail au paragraphe 4-5.
(3) Les renseignements concernant l’abus de drogues ou d’alcool ou la possession de drogues accessoirement à la consommation personnelle, y compris les résultats d’un test de dépistage de drogues ou d’alcool, recueillis à la suite des soins médicaux d’urgence d’un soldat uniquement pour une surdose réelle ou possible d’alcool ou d’autres drogues. Pour bénéficier de la protection à usage limité, les soldats doivent informer leur commandant d’unité des faits et circonstances concernant le surdosage réel ou possible. Le commandant doit recevoir cette information aussi rapidement que possible après la réception du traitement d’urgence. Si le traitement a lieu dans un établissement civil, le soldat doit donner son consentement écrit au médecin ou à l’établissement civil traitant pour que celui-ci communique au commandant de l’unité du soldat des informations sur le traitement d’urgence administré. Si le traitement médical résulte d’une appréhension par les autorités militaires ou civiles chargées de l’application de la loi, ou si l’admission pour traitement résulte d’une cause autre que l’abus d’alcool ou de drogues, par exemple pour des blessures résultant d’un accident de la circulation, la protection à usage limité ne sera pas disponible pour le Soldat.
(4) L’auto-soumission d’un soldat au PASA.
(5) Les admissions et autres renseignements concernant l’abus d’alcool ou d’autres drogues ou la possession de drogues à des fins d’usage personnel survenus avant la date de la soumission initiale au PASA et fournis par les soldats dans le cadre de leur entrée initiale au PASA. Cela comprend l’admission d’un soldat enrôlé auprès d’un médecin ou d’un conseiller du PASA concernant l’abus d’alcool ou d’autres drogues accessoirement à un usage personnel survenu avant la date initiale d’orientation vers le PASA.
(6) Les résultats des tests de dépistage de drogues ou d’alcool, si le soldat se soumet volontairement à un programme de réadaptation du DOD ou de l’armée avant d’avoir reçu l’ordre de se soumettre à un test légal de dépistage de drogues ou d’alcool. La soumission volontaire comprend les soldats qui communiquent à un membre de leur chaîne de commandement qu’ils souhaitent être inscrits à un programme de réadaptation. Cette protection à usage limité ne s’appliquera pas aux résultats des tests, qui indiquent un abus d’alcool ou d’autres drogues survenu après la soumission volontaire au programme de réhabilitation.

Commentaires : Exemples de cas où la politique d’utilisation limitée s’applique et ne s’applique pas.

Exemples : Le commandant de l’unité a ordonné une analyse d’urine le lundi pour tous les membres de l’unité (une inspection en vertu de l’ERM 313). Avant de recevoir l’ordre (ou d’avoir connaissance d’un test en cours) de se présenter à l’analyse d’urine, un soldat s’approche du sergent de peloton, admet avoir consommé des drogues illégales pendant le week-end et indique qu’il souhaite recevoir de l’aide. Plus tard dans la journée, le soldat reçoit l’ordre de se présenter et fournit un échantillon pour l’analyse d’urine, qui donne un résultat positif pour la consommation de cocaïne. Ces résultats sont protégés par la politique d’usage limité, à moins qu’il n’existe des preuves démontrant que l’usage reflété par le test a eu lieu après l’aveu fait au sergent de peloton. Plus tard dans la semaine, le commandant ordonne une autre inspection de l’unité pour le lundi suivant. L’inspection est menée correctement en vertu du MRE 313, et le soldat a de nouveau un résultat positif pour la cocaïne. Ces résultats, tels qu’interprétés par un expert du laboratoire de toxicologie judiciaire de l’armée (FTDTL), indiquent que le soldat a consommé de la cocaïne après avoir admis l’avoir fait au sergent de peloton. Ce résultat de test n’est pas protégé par la politique d’usage limité.
(7) Les résultats d’un test de dépistage de drogues ou d’alcool administré uniquement dans le cadre obligatoire d’un programme de réhabilitation ou de traitement du DOD ou de l’armée.
b. La politique d’utilisation limitée n’empêche pas un conseiller de révéler, au commandant ou à l’autorité appropriée ou à d’autres personnes ayant besoin de savoir, la connaissance de certains actes illégaux qui peuvent compromettre ou avoir un impact négatif sur la mission, la sécurité nationale ou la santé et le bien-être d’autrui. Le commandant de l’unité signalera l’information à l’autorité compétente. De même, l’information selon laquelle le client possède actuellement des drogues illégales ou qu’il a commis une infraction alors qu’il était sous l’influence de l’alcool ou de drogues illégales, autre que la possession illégale antérieure liée à l’utilisation antérieure, n’est pas couverte par cette politique. L’usage limité est automatique. Il n’est pas accordé, et il ne peut être annulé ou retiré. Il peut y être dérogé dans les situations décrites au paragraphe 10-13d du présent règlement.
c. Un ordre émanant d’une autorité compétente de se soumettre à une analyse d’urine ou à un test d’alcoolémie ou de sang est présumé être un ordre légal. Les soldats qui n’obéissent pas à de tels ordres peuvent faire l’objet de mesures disciplinaires appropriées en vertu de l’UCMJ.
d. La politique d’usage limité n’empêche pas ce qui suit :
(1) L’introduction d’une preuve à des fins de mise en accusation ou de réfutation dans toute procédure dans laquelle la preuve de l’abus de drogues (ou de l’absence d’abus) a d’abord été introduite par le soldat. …
(2) L’initiation d’une action disciplinaire ou autre basée sur une preuve dérivée indépendamment, y compris une preuve d’abus de drogues continu après l’entrée initiale dans le PASA.
e. Si le commandement est mis au courant de l’usage illégal de drogues d’un soldat par le biais de l’autodéclaration et des aveux du soldat, l’obligation d’entamer une procédure de séparation conformément au règlement de séparation approprié pour les soldats ou les officiers ne s’applique pas. Le commandant de l’unité peut engager une procédure de séparation ; toutefois, l’information est protégée par la politique d’utilisation limitée.

Chapitre 15
Programme de lutte contre la toxicomanie dans la Garde nationale de l’armée
Général
15-1. Portée
Les politiques et procédures du PASA dans ce règlement s’appliquent à toutes les composantes de l’Armée, y compris la Garde nationale de l’Armée. Toutefois, en raison des différentes lois et conditions qui touchent les gardes nationaux lorsqu’ils sont en service dans les États et au niveau fédéral, certaines politiques et procédures ASAP supplémentaires s’appliquent également. Le présent chapitre établit ces politiques, responsabilités et procédures spécifiques pour la mise en œuvre et la gestion du PASA dans l’ARNG.
15-2. Applicabilité
a. Ce chapitre s’applique à tous les soldats de l’ARNG, à l’exception du personnel des catégories de service suivantes, qui sont couvertes par les dispositions des autres chapitres de ce règlement :
(1) Service actif de 30 jours ou plus qui n’est pas pour la formation, y compris l’AD dans un statut de réserve de garde active en vertu du titre 10 USC.
(2) Tours spéciaux de service actif pour la formation (ADT) de 30 jours ou plus.
(3) Formation initiale AD (IADT).
(4) ADT involontaire de 45 jours ou plus.
(5) Soldats ordonnés au statut AD pendant les périodes de mobilisation partielle, complète ou totale.

Politiques et procédures
15-11. Politique
L’usage illégal de drogues est une inconduite et l’abus d’alcool ou l’usage de drogues illicites par le personnel militaire et civil est incompatible avec les normes de rendement, de discipline et de préparation nécessaires à l’accomplissement de la mission de l’armée.
a. Les soldats de l’ARNG identifiés comme consommateurs de drogues illicites seront simultanément :
(1) conseillés par le commandant de l’unité en vue d’une inscription éventuelle à un service de conseil et de réadaptation en matière d’alcool ou d’autres drogues, certifié par l’État et basé dans la communauté, dans les 45 jours suivant le test de dépistage positif vérifié.
(2) traités en vue d’une séparation administrative dans les 45 jours suivant la réception du test de dépistage positif vérifié. Les soldats peuvent être considérés pour des mesures disciplinaires avant la séparation.

15-14. Orientation des alcooliques et des toxicomanes vers un programme de réadaptation certifié par l’État
Le chapitre 7 de ce règlement s’applique à l’ARNG…

15-16. Séparation administrative des toxicomanes
Le chapitre 10 de ce règlement s’applique à l’ARNG, sauf que :
a. Les commandants d’unité traiteront chaque soldat de l’ARNG identifié comme un utilisateur de drogues illégales pour une séparation administrative. La mesure de séparation sera transmise à l’autorité de séparation, qui prendra une décision finale sur la séparation ou le maintien du soldat.

Chapitre 16
Programme de lutte contre la toxicomanie dans la réserve de l’armée américaine
Général
16-1. Portée
Les politiques et les procédures du PASA dans ce règlement s’appliquent à toutes les composantes de l’armée, y compris l’USAR. Toutefois, en raison des différentes lois et conditions qui touchent les réservistes de l’Armée de terre lorsqu’ils sont en réserve et AD, certaines politiques et procédures supplémentaires du PASA s’appliquent également. Le présent chapitre établit les politiques, les responsabilités et les procédures spécifiques pour la mise en œuvre et la gestion du PASA au sein de l’USAR.
16-2. Applicabilité
a. Le présent chapitre s’applique aux soldats de l’USAR lorsqu’ils ne sont pas en AD pendant 31 jours ou plus dans les catégories suivantes :
(1) unités du programme de troupes.
(2) programme de renfort de mobilisation individuelle.
(3) réserve prête individuelle.
(4) soldats servant sur diverses tournées d’ADT, tournées temporaires d’AD, et AD pour travail spécial pendant moins de 31 jours. Les soldats effectuant des tours de 31 jours ou plus se conformeront aux dispositions énumérées pour le personnel de l’armée active.
b. Ce chapitre ne s’applique pas aux soldats de l’USAR activés dans le cadre d’un appel présidentiel de réserve sélectionnée, d’une mobilisation partielle, complète ou totale. Les politiques du PASA pour les soldats de l’armée active s’appliquent à ces soldats.

Politiques et procédures

16-8. Politique

a. Les soldats de l’USAR identifiés comme toxicomanes seront–
(1) conseillés par le commandant de l’unité, en personne ou par courrier certifié, en vue d’une éventuelle inscription au programme ASAP de l’USAR. Les séances de conseil de commandement seront menées dans les 30 jours civils, ou avant la fin de la prochaine séance d’exercice, après la réception du rapport de test de drogue positif vérifié par le MRO.
(2) Marqués immédiatement… pour suspendre les actions personnelles favorables jusqu’à ce que les procédures de séparation pour mauvaise conduite soient jugées.
(3) Traités pour une séparation administrative. La séparation administrative sera initiée et traitée à l’autorité de séparation pour décision pour tout soldat avec un test de drogue positif qui ne pourrait pas avoir résulté d’une utilisation médicale légitime d’un médicament. Le traitement sera initié dans les 30 jours civils suivant la réception d’un test de dépistage de drogues positif ou, si le cas nécessite un examen par le MRO, dans les 30 jours civils suivant la réception du rapport de test de dépistage de drogues positif vérifié par le MRO. En outre, les soldats peuvent être considérés pour des mesures disciplinaires en vertu de l’UCMJ si l’utilisation sur AD peut être validée.

16-11. Orientation des consommateurs d’alcool et de drogues illicites dans le programme de lutte contre la toxicomanie de l’armée de réserve américaine
Le chapitre 7 de ce règlement s’applique à l’USAR…

b…. Les soldats seront informés qu’ils :
(1) doivent rapidement prendre des dispositions pour une évaluation, qui devrait avoir lieu au plus tard 30 jours après la date de la séance de counseling du commandement.
(2) signent une déclaration de consentement à la divulgation de renseignements sur le counseling, qui permet au personnel de counseling de partager les renseignements nécessaires avec le commandant ou la personne désignée. … Le maintien à la méthadone et le traitement obligatoire au Disulfiram (Antabuse) ne satisferont pas aux exigences de réadaptation du présent chapitre. Les soldats peuvent refuser de signer la déclaration de consentement. Cependant, ces soldats peuvent être considérés comme ne participant pas suffisamment à la réadaptation. Le refus de signer peut entraîner le traitement de leur séparation pour échec de la réadaptation.
(3) Doit comprendre que le fait de ne pas chercher à obtenir des conseils, de refuser de signer une déclaration de consentement à la divulgation d’informations au commandant, ou de participer et de terminer la réadaptation avec succès, entraînera l’ouverture d’une procédure de séparation en vertu des règlements de séparation appropriés pour les officiers ou les soldats.

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