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Les actions d’AT&T et de Dish Network ont augmenté dans les échanges d’après-vendredi, après la publication d’un rapport indiquant que AT&T discute à nouveau avec les acheteurs potentiels de DirecTV.
Le Wall Street Journal a rapporté vendredi que AT&T a repris ses conversations avec des sociétés de capital-investissement qui ont exprimé leur intérêt pour le fournisseur de télévision par satellite qui a lutté avec un flux constant et croissant de pertes d’abonnés à l’ère du cordon coupé et de la montée des alternatives de streaming. Goldman Sachs travaille avec le géant des télécoms sur la vente.
AT&T est connu pour avoir envisagé une série d’options pour DirecTV depuis un certain temps. Une vente est devenue la solution la plus probable pour AT&T alors qu’elle gère les pressions financières sur l’entreprise et la charge de la dette laissée sur les livres de l’acquisition en 2015 de DirecTV, pour 49 milliards de dollars, et de Time Warner, pour 85,4 milliards de dollars en 2018.
AT&T a refusé de commenter.
Les soumissionnaires probables pour DirecTV comprenaient Apollo Global Management et Platinum Equity, selon le Journal. Les actions d’AT&T ont augmenté de 1,2 % dans les échanges après les heures de négociation suite au rapport du Journal. Les actions de Dish, le deuxième fournisseur de télévision par satellite, ont grimpé encore plus sur la spéculation de piggyback que l’activité de vente autour de DirecTV serait bonne pour Dish.
DirecTV a actuellement environ 17,7 millions d’abonnés aux États-Unis, en baisse par rapport à plus de 23 millions en 2018…. Dish compte environ 11,2 millions d’abonnés. Les actions Dish ont grimpé de 6,2% dans les échanges après les heures de négociation, après avoir clôturé à 34,82 $. AT&T a clôturé à 30,04 $ dans les transactions régulières.
La vente de DirecTV soulignera que AT&T a fait un mauvais pari sur le timing dans son acquisition en payant le prix fort juste au moment où la valeur de l’actif a commencé à baisser précipitamment. Le prix de vente de l’unité devrait se situer autour de 20 milliards de dollars, soit moins de la moitié de ce qu’AT&T a payé il y a cinq ans.
Les difficultés de DirecTV en sont venues à représenter la tempête parfaite à laquelle les MVPD traditionnels sont confrontés à un moment où les revenus des abonnés vidéo diminuent et où les coûts de programmation augmentent pour la flotte de chaînes de divertissement, de sport et d’information qu’ils offrent en gros paquets aux consommateurs.