Cool critters : Les gracieux guanacos sont apparentés aux chameaux. Prononcés « gwa NAH ko », ils vivent dans toute l’Amérique du Sud dans les pays secs et ouverts, dans les montagnes ou dans les plaines. Les guanacos ayant une attitude calme, les gens ont commencé à les domestiquer pour les utiliser comme animaux de bât.
Le résultat est le lama d’aujourd’hui, qui est la version domestiquée du guanaco – les lamas n’existent pas dans la nature. Une autre branche de l’arbre généalogique est l’alpaga, qui est également un type de guanaco domestiqué élevé pour sa laine douce.
Tout le monde sait à quoi ressemble un lama, mais que sont les guanacos ? Mesurant moins de 4 pieds (1,2 mètre) à l’épaule, les guanacos ont un corps mince, de longues jambes et un long cou. Ils sont plus courts et plus petits que leurs cousins chameaux. Bien qu’ils semblent délicats, les guanacos peuvent peser jusqu’à 120 kilogrammes (265 livres). Les guanacos mâles sont plus grands que les femelles. Tous les guanacos ont un pelage épais et laineux qui peut être brun clair, jaune brunâtre ou rouge rouille. Leur ventre, leur croupe et l’arrière de leurs pattes sont généralement blancs ; leur tête, leurs oreilles et leur nuque sont grises. Ces couleurs aident les guanacos à se fondre dans leurs habitats de prairie et de désert.
Les guanacos ont de grands yeux avec des cils épais pour les protéger de la poussière et de la saleté soulevées par les vents violents. Leurs oreilles sont grandes et pointues. Bien qu’apparentés aux chameaux, ils n’ont pas de bosse sur le dos. Ce qu’ils ont en commun avec les chameaux, ce sont leurs pieds. Deux orteils rembourrés sur chaque pied aident à marcher sur les sentiers rocheux ou les pentes de gravier. Leurs pieds sont mieux décrits comme « spongieux ».
La plupart des guanacos vivent en troupeaux. Ils courent lorsqu’ils sont menacés, et leur meilleure chance d’échapper à un prédateur, comme un puma ou un renard, est de le faire tous ensemble. S’ils courent en groupe, cela peut désorienter le prédateur, ce qui rend plus difficile de se concentrer sur un seul individu.
Les ganacos ont plusieurs façons de se déplacer. Dans les endroits ouverts où ils vivent, il n’y a pas d’endroit où se cacher. Mais les guanacos sont d’excellents coureurs, atteignant des vitesses de 40 miles (64 kilomètres) par heure, tout comme les chevaux. Leurs sabots à semelles souples leur permettent d’adhérer au terrain caillouteux. Les bébés guanacos, appelés chulengos ou guanaquitos, sont capables de courir peu après leur naissance. Les guanacos sont également de bons nageurs et sont à l’aise debout ou couchés dans les ruisseaux de montagne. Qu’ils marchent, courent ou nagent, les guanacos sont athlétiques.
Tous les animaux sauvages ont de nombreuses façons de communiquer, même si certaines sont plus agréables que d’autres. Le guanaco commence par utiliser la méthode standard des positions des oreilles, du corps et de la queue. Lorsque les oreilles sont relevées, cela signifie que le guanaco est détendu. Les oreilles vers l’avant signifient que le guanaco est alarmé, et les oreilles couchées signalent l’agressivité. Une queue pointant vers le bas est normale, une queue droite est le signe d’un guanaco en alerte, et une queue droite vers le haut est un signal d’agression. Une rencontre nez à nez est un type de salutation, tandis que l’avachissement indique la soumission.
Les guanacos communiquent également par des vocalisations. Leurs sons vont des trilles aigus aux reniflements et aux cris. Leur cri d’alarme ressemble à un croisement entre un bêlement et un rire.
Les guanacos ont d’autres méthodes de communication que certaines personnes pourraient trouver dégoûtantes. Ils peuvent cracher jusqu’à une distance de 6 pieds (1,8 mètres) et ont une grande précision. Qu’y a-t-il dans leur salive ? Le contenu de leur estomac, composé de nourriture qui a mijoté dans les sucs digestifs. La nourriture ne sert pas qu’à manger, en ce qui concerne les guanacos !
Les guanacos utilisent également leurs excréments comme moyen de communication : les tas d’excréments marquent pour eux les limites du territoire. La prochaine fois que vous rencontrerez un guanaco, vous feriez mieux d’espérer qu’il ait de bonnes choses à vous dire !
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