Gaius Julius Caesar

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Gaius Julius Caesar
Première apparition S3E02 : Wolves at the Gate
Dernière apparition S3E10 : Victoire
Profession Noble romain
Soldat
Tribune
Race Romaine
Relations Cornélia (épouse)
Marcus Licinius Crassus
(Imperator/ami)
Tiberius (Allié/Rival/Rapiste, décédé)
Mummius (Ami, décédé)
Rufus (Camarade, décédé)
Metellus (Allié)
Kore (Allié, décédé)
Nemetes (Faux ami, décédé)
Gannicus (Archi-ennemi, décédé)
Spartacus (Ennemi, décédé)
Agron (ennemi)
Crixus (ennemi, décédé)
Canthara (esclave/ancien amant, décédé)
Opelia (esclave/amant)
Pompey (allié)
Statut Actif. Vainqueur de la troisième guerre servile, futur dictateur de la République romaine
Acteur/Actrice Todd Lasance

Gaius Julius Caesar est un jeune soldat dévoyé issu d’une lignée estimée. Il s’engage auprès de Marcus Licinius Crassus en tant que lieutenant compétent. Son intelligence mortelle et son leadership seront mis à contribution contre la rébellion alors qu’il commence son ascension vers le souverain tout-puissant qu’il deviendra un jour.

Aspect

Caesar est un jeune homme aux cheveux blonds et à la carrure musclée. Contrairement à la plupart des Romains qui sont rasés de près et ont les cheveux courts, il a des cheveux longs et une barbe comme vestiges de sa dernière campagne et les garde à la demande de Crassus (il est révélé plus tard que le but de ceci est de le faire ressembler davantage à un rebelle, afin qu’il aide à infiltrer le camp des rebelles comme espion et facilite la défaite de Spartacus et de son armée de rébellion). Il est d’abord vu dans une simple robe, mais porte ensuite l’armure d’un officier romain. Après avoir repris la ville de Sinuessa En Valle, César coupe ses cheveux vers le bas ainsi que rase finalement sa barbe, afin d’apparaître davantage comme un véritable soldat romain.

Personnalité

Caesar est un personnage complexe aux divers traits sous-jacents, un homme brillant mais sauvage. L’animalité du Romain n’hésite pas à agresser brutalement les esclaves de son hôte, ou à fendre la tête d’un soldat qu’il considère comme un lâche. Bien qu’il soit impétueux et de mauvaise humeur aux moments inopportuns, César est considérablement calculateur dans ses machinations et possède un charme impeccable. Pour tout son esprit et son habileté avec les mots, son surnom est Langue d’Argent, dont la capacité à parler à ses adversaires, à les tromper et à les manipuler est légendaire. La capacité d’intelligence de César n’a d’égal que ses ambitions sans limites, comme un appétit féroce pour le vin et les prostituées, ainsi que de forts désirs de grandeur politique.

Malgré le fait qu’il soit un soldat endurci avec une apparence d’arrogance et de violence, César se révèle être empathique envers les autres dans le besoin, et n’aime pas la vue d’autres Romains, en particulier les femmes, dans la douleur. Malgré son ambition, il est aussi très patriote et se soucie profondément du bien-être de Rome et de son peuple. César partage la conviction de Crassus de respecter les guerriers de grande compétence, même ses propres ennemis, et ne sous-estime jamais ceux qu’il pourrait affronter, comme le chef rebelle Spartacus, auprès duquel le Romain est impressionné par ses capacités tactiques, ainsi que les compétences notables de Gannicus et Donar en tant que guerriers.

Cependant, le comportement fanfaron et l’arrogance de César provoquent également l’ire de son entourage, comme Tibère, qui s’engage dans un âpre concours de faveurs contre César. Cependant, son courage intrépide ne lui permet pas de reculer devant un défi, et son audace effrontée l’encourage même. Lorsque Tibère conteste son autorité, le César sans envergure juge le fils de Crassus indigne de sa considération, et raille le garçon à tout bout de champ avec les succès de César et les échecs de Tibère, alimentant encore plus les flammes de leur rivalité.

Préouesses au combat

Soldat de profession, César possède de formidables compétences de combat bien supérieures à celles du soldat romain moyen. Il est capable d’égaler et de vaincre des combattants de haut niveau. César utilise sa ruse comme moyen de vaincre des adversaires physiquement forts et est prompt à exploiter les faiblesses présentées par ses ennemis pour prendre le dessus. Ses compétences rapides et mortelles, associées à son incroyable ruse, sont ses meilleures armes. Ses aptitudes au combat lui permettent d’affronter les plus forts des rebelles.

Histoire

Il est connu pour un certain nombre de victoires contre Mithridate et les Grecs pontiques, ayant éventuellement terminé la campagne dont Glaber avait été chargé au début de Sang et Sable. Il a également une histoire d’insubordination en faveur des tactiques appropriées, ayant offensé le sénat en attaquant les alliés de Mithridates sans la permission de son consul, justifiant ses actions en prétendant que la province aurait été perdue s’il avait attendu la permission du Sénat.

Guerre des Damnés

Caesar au retour de sa campagne contre Mithridate.

Caesar est d’abord vu s’impatienter en attendant Crassus, et agresser les esclaves devant la femme de Crassus qui tente d’empêcher son départ. Crassus l’arrête et tous deux discutent de l’union du fier nom de César avec la richesse de Crassus. Alors qu’il se détend dans les bains, il ordonne à une esclave de raser sa barbe mais quand elle ne le fait pas, il lui demande pourquoi elle ne suit pas le commandement, Kore arrive et dit à César que Crassus lui a ordonné de rester imberbe, après avoir échangé quelques mots, il tente d’avoir des relations sexuelles avec Kore alors qu’elle l’attend mais est arrêté par Crassus, qui a une liaison avec l’esclave.

Crassus l’informe que Spartacus était un champion gladiateur qui rivalisait avec n’importe quel autre dans l’arène et qu’il a combattu dans l’auxiliaire sous Glaber et qu’il est familier avec les tactiques romaines et sait donc ce que fera un bon soldat romain, César voit immédiatement une opportunité de tourner la situation à leur avantage et Crassus souhaiterait que son fils soit aussi vif d’esprit. Il raillera plus tard Tibère d’avoir à servir sous ses ordres.

César et Crassus s’allient.

Il est ensuite en colère lorsque Crassus nomme Tibère son second, malgré son manque d’expérience. Crassus informe cependant César qu’il a mis de la monnaie dans son élection comme tribun militaire, et les deux se réconcilient. César, avec Tibère et Sabinus, arrive au camp de Mummius. Mummius emmène César pour avoir une conversation sur leurs expériences depuis leur dernière rencontre, laissant Tibère et Sabinus planifier leurs actions contre Spartacus.

Après l’arrivée d’un survivant de Sinuessa, il les informe de la façon dont Spartacus et les rebelles ont pris la ville le garde appelle Spartacus « Le porteur de mort ! ». César, qui a entendu, dit que cet homme doit être aussi habile que Spartacus s’il vivait, mais quand César découvre qu’il a fui la bataille comme un lâche, il prend son épée et tranche la tête du garde, le tuant sur le coup. Tibère rappelle à César qu’ils ne sont pas égaux en matière de commandement, que César est sous son commandement. César se contente de sourire et de continuer sa route.

César entre dans le camp des rebelles.

César est ensuite envoyé en infiltration dans l’armée des rebelles ; raison pour laquelle Crassus lui avait demandé de garder ses cheveux et sa barbe. Son identité devient : Lysiscus, un ancien Pastore. Après avoir « prouvé » sa loyauté à la cause de Spartacus en tuant un autre Romain, il est testé par Gannicus et s’avère très compétent à l’épée, bien qu’il ne soit pas à la hauteur de l’ancien gladiateur, mais promet qu’il prouvera le contraire dans un futur combat, une citation qui fait rire Gannicus et les autres rebelles.Il se lie bientôt d’amitié avec Nemetes, sentant le mécontentement de l’homme pour avoir épargné les Romains et donné sa pièce à Spartacus. Nemetes le teste en violant Fabia, une femme romaine qui a déjà été violée et brutalement torturée par lui et ses alliés. César fait preuve d’une réelle compassion envers elle en calmant ses inquiétudes et en lui révélant son statut de Romain envoyé en secret pour vaincre les rebelles. Il tente de la persuader de tenir encore un peu, mais elle lui demande de mettre fin à ses souffrances et de lui ôter la vie. Dans un acte à la fois miséricordieux et stratégique, il la tue et l’utilise pour inciter Crixus et les autres à tuer tous les Romains restants, retournant ainsi Spartacus contre lui.

Caesar réconforte Fabia.

On le voit ensuite espionner Spartacus alors qu’il part avec Gannicus et quelques autres sur le navire d’Héracleo. Il en informe Nemetes et Crixus, enflammant encore plus la colère de Crixus, mais lorsque Spartacus revient et libère les Romains, il observe tranquillement. Lorsque Spartacus ordonne la séparation de ses forces, César rencontre Nemetes, qui suit un Crixus nouvellement réconcilié. Après une brève conversation, il tue les amis de Nemetes et le renverse lui-même à terre après l’avoir délesté de son épée. Il révèle son vrai nom à l’Allemand, puis tente de le tuer mais s’arrête lorsque Nemetes le supplie de lui laisser la vie sauve et lui dit qu’il aiderait César à tuer Spartacus car il ne considère pas cet homme comme digne de le suivre. César dit à Nemetes que son offre est très appréciée mais qu’il a pris d’autres dispositions. Il tranche alors la gorge de Nemetes, ce qui le fait tomber de la place. César regarde l’Allemand mourir et une fois qu’il l’a fait, il crache sur son cadavre et s’en va.

« Ce serait maintenant le moment de courir. »

Quand Heracleo piège Spartacus avec un navire rempli de Romains, César se faufile et poignarde Spartacus dans le dos et combat brièvement Gannicus avant d’être assommé. Profitant de la distraction de Spartacus, César emmène plusieurs soldats avec lui pour ouvrir la porte et reprendre la ville. Aux portes, ils affrontent Donar, Saxa et Agron à qui il révèle sa véritable allégeance. Il réussit à se battre contre Agron tandis que les autres rebelles bloquent la porte en coupant la corde. César jette de la poix sur la porte et y met le feu mais se retrouve face aux trois rebelles en même temps. Après une lutte serrée, il est vaincu et mis à terre tout en étant raillé par Agron cependant le bélier de Crassus brise les portes en feu et un César souriant dit aux rebelles choqués de courir.

Alors que les trois rebelles regardent sous le choc, César leur rappelle sa suggestion de courir alors que de nombreux soldats font irruption pour l’aider à combattre les rebelles présents qui battent en retraite devant le nombre important. Lorsque Crassus arrive, César l’accueille dans la ville et tue de nombreux rebelles aux côtés de Crassus tandis que les Romains reprennent la ville. Lorsqu’ils atteignent les portes de la ville menant aux Alpes, ils trouvent Spartacus en train de combattre. César le désigne comme « l’homme que vous cherchez » et est le premier à poursuivre Spartacus lorsqu’il s’enfuit. Après la bataille, il rase enfin sa barbe et coupe ses cheveux courts. Il est félicité par le sénateur Metellus et fait l’éloge de Crassus à son tour, mais lorsque le sénateur s’en va, Crassus et César expriment tous deux leur dédain pour cet homme. César exhorte continuellement Crassus à poursuivre Spartacus mais admet sa confiance en lui.

Une célébration de la victoire est organisée en son honneur et il tente de se réconcilier avec Tibère qui le refuse. Il est ensuite contraint de faire publiquement son éloge mais déchaîne discrètement Donar, capturé par les Romains, car Tibère espère que le rebelle le tuera. Lorsque les rebelles l’attaquent alors qu’il est saisi par de nombreux soldats, César comprend ce qui se passe et fait arrêter les soldats. Il fait alors donner une épée à Donar avant que lui et le rebelle ne s’affrontent. César a beaucoup moins de succès que la veille lorsqu’il a combattu simultanément Agron et Donar, mais il découvre une faiblesse dans la blessure de Donar et finit par vaincre l’ancien gladiateur. Il se vante de sa victoire auprès de ses camarades avant de féliciter Donar pour son combat mais se fait insulter par le rebelle qui tente de frapper de colère. Cependant, Donar a le dernier mot et se tue, privant César de cet honneur. Alors que cela servirait d’humiliation, Crassus intervient et déclare que même les plus forts des rebelles se donnent la mort face à la puissance de César.

César, en Romain rasé de près.

Après la célébration, César se retrouve dans les rues et repère un Pirate Cilicien, lui demandant où il est tombé sur un autre esclave car Heracleo ne devait recevoir que Laeta. Il devient alors clair qu’il s’agit de Gannicus déguisé. César et ses soldats proches tentent d’engager Gannicus, qui essaie de s’échapper avec Laeta et Sibylle. Gannicus parvient à les battre tous et à blesser César. César est vu plus tard se remettant de ses blessures, et apprenant de Crassus leur prochaine action contre Spartacus.

Alors que Spartacus et les Rebelles sont piégés dans la région enneigée des montagnes, César se remet de ses blessures dans ses chambres, aidé par l’affection amoureuse de ses prostituées. Cependant, à l’insu de César, Crassus a non seulement rétabli Tibère à son ancien rang, mais a également placé César sous le commandement de Tibère. Lorsque César apprend cela, il est furieux et suggère à l’Imperator un bien meilleur placement au sein de l’armée, mais le déterminé Crassus ne veut rien savoir et s’éloigne avec Tibère, laissant César renverser une torche de colère.

César sur la crête de Milea.

Après la conversation, César rencontre immédiatement un Kore à l’affût, qui a entendu la conversation. Un César frustré commence à la réprimander lorsque l’esclave de corps propose un marché pour se venger de Tibère, que Kore pense leur avoir fait beaucoup de mal à tous les deux, bien que Kore ne puisse pas dire directement quel est son objectif. Désintéressé, César lui demande carrément d’énoncer son objectif, lorsque Koré lui révèle son plan : faire en sorte que César l’escorte de Sinnuesa vers les montagnes, aux côtés de Crassus. César accepte à contrecœur la mission.

Dans les montagnes, César et Koré rencontrent Crassus, qui n’est pas très heureux de sa présence. Ensuite, César est confronté à un Tibère hostile, qui demande vivement à César pourquoi il ne sert pas les ordres sous son commandement, ce à quoi César, amusé, sourit de l’arrivée de Koré au campement. Plus tard, cependant, Kore disparaît dans la nuit, conduisant un Crassus frustré à s’interroger sur les motivations de César, auquel César répond qu’il ne savait rien d’elle.

Alors que César, Tibère et Crassus dirigent un escadron pour enquêter sur la cachette des rebelles, ils assistent au comblement de leur fossé par les cadavres gelés des Rebelles. La diversion s’avère être un piège tendu par Spartacus, alors que lui et ses rebelles tirent des flèches sur les Romains. César et les autres commandants échappent au mal, mais pas avant l’humiliation de la défaite, alors qu’ils se replient vers le camp.

Après qu’une légion de soldats romains a été vaincue par les rebelles de Spartacus, César est témoin de la rage de Crassus alors que l’Imperator attaque brutalement le sénateur Metellus. César tente d’intervenir mais Tibère le met en garde et ils regardent avec horreur Crassus le battre. César finit par calmer Crassus et ce dernier menace le sénateur de garder le silence sur son agression.

Après que Crixus se sépare des forces de Spartacus et se dirige vers Rome, César exige avec véhémence que l’armée de Crassus se déplace pour l’arrêter, plutôt que de continuer à poursuivre Spartacus. Malgré l’immense frustration de César et son inquiétude pour la sécurité de Rome, Crassus et Tibère refusent. Inquiet du stress accru de Crassus suite à la trahison de Kore et de la perte de contrôle de soi qui en résulte, César tente d’amener Tibère à raisonner son père et à le calmer. Tibère refuse de manière hautaine, ce qui pousse César à le faire chanter au sujet du viol présumé de Koré. Il apprend plus tard la vérité par une de ses prostituées et défie Tibère. Ce dernier se montre d’abord tolérant, mais perd son sang-froid et casse une flasque au visage de César. Les deux se bagarrent, César battant facilement Tibère avant d’être maîtrisé par les gardes du garçon. Tibère ordonne à César de se tenir contre la table alors que César déclare que Tibère ne peut pas mettre fin à sa vie car son père a besoin de lui. Tibère le viole alors promptement et le menace de le faire savoir s’il devait parler du viol de Koré ou de quoi que ce soit d’autre.

César charge l’armée des esclaves.

Lors de la bataille contre Crixus et ses forces, César est endolori (et donc incapable de monter à cheval) et en colère. Il tue de nombreux rebelles dont Brictius et est sur le point de combattre Agron lorsque Tibère passe à cheval et taillade l’ancien gladiateur, le blessant gravement et mettant César en colère.

Caesar se bat à 1 contre 1 avec Crixus lors de la bataille pour Rome.

Caesar attaque ensuite Crixus alors qu’il s’apprêtait à transpercer Crassus avec une lance, réussissant à le blesser avant leur combat. Cependant, il est vaincu par l’ancien champion dans un combat rapide mais acharné, car il a été distrait par Naevia. Alors que Crixus est sur le point de le tuer, Tibère lui plante une lance dans le dos et revendique la victoire sur le Gaulois invaincu. César est une fois de plus visiblement furieux de l’ingérence de Tibère, qui répond qu’il n’aurait pas voulu mourir si tôt. César identifie alors Crixus à Crassus et retient Naevia, la forçant à regarder Tibère décapiter son amant.

Lorsque les hommes de Spartacus apparaissent sous l’apparence de ceux de Pompée, il semble les reconnaître (ou comprendre qu’il s’agit d’imposteurs) et manipule Tibère pour qu’il se rende à une prétendue rencontre avec Pompée. Sa connaissance des imposteurs est confirmée lorsqu’il réconforte l’amie de Canthara et sa compagne prostituée sur sa mort par les mains de Tibère et explique qu’il l’a manipulé « vers le massacre ». Il apparaît également de meilleure humeur lorsqu’il sourit en clouant personnellement Agron sur une croix, bien qu’après avoir d’abord identifié comme gladiateur celui qui était le bras droit de Spartacus.

César réagit à la mort de Tibère.

Lorsque Tibère est capturé par Spartacus, Crassus envoie César négocier sa libération en échange de cinq cents prisonniers. Les chefs rebelles en veulent à César pour son travail d’infiltration mais acceptent l’échange. César rencontre un Tibère blessé et est satisfait de le voir dans cet état. Le garçon déclare qu’il fera un rapport à son père sur les imposteurs rebelles. César le nargue en lui disant qu’il se vengera de son viol sur le chemin du retour.

Cependant, Tibère est tué par Koré qui propose alors de s’échanger contre les prisonniers, ce que César accepte. Ils retournent au campement et mentent sur la mort de Tibère pour ne pas blesser davantage Crassus, qui fait alors de César sa parole et sa volonté.

Lorsque Crassus rencontre enfin l’armée de Spartacus, César accompagne l’imperator à une réunion avec les chefs rebelles et ne veut d’abord pas le laisser seul avec Spartacus. De retour au campement, César est confronté à Crassus qui a appris par inadvertance que l’assassin de Tibère était une femme vengeresse (il avait accusé un vieil homme). Koré avoue son crime et est presque tué par Crassus avant que César ne prenne sa défense et ne dise la vérité sur les actions de Tibère, à la suite de quoi Crassus cède et le remercie plus tard pour ses loyaux services.

César combattant Gannicus lors de la bataille finale.

Dans la bataille suivante, César se tient aux côtés de Crassus et est quelque peu consterné par les tactiques impitoyables de ce dernier pour assurer la victoire, comme faire pleuvoir des tirs de catapultes sur la mêlée, tuant autant des siens que des rebelles. Lorsque Gannicus attaque l’arrière et retourne les armes de siège contre eux, il est envoyé pour prendre le commandement des positions arrière. Il arrive et commande instantanément aux soldats des murs de boucliers qui s’avèrent immunisés contre les attaques sauvages des rebelles et même de Gannicus. Il tue personnellement Naevia sans trop de difficulté et est battu à plusieurs reprises par Gannicus avant que l’ancien champion ne soit acculé et ne s’épuise à frapper les murs de boucliers. César demande à ses soldats de s’écarter puis s’approche de Gannicus en grimaçant, avant d’assommer le Celte avec le dos de son épée.

César avec Crassus sur la voie Appienne.

Après la victoire romaine sur les rebelles, il assiste à la crucifixion de Gannicus et Kore et est atterré lorsque Pompée apparaît et revendique la victoire contre Spartacus. Crassus accepte cependant la perte de crédit pour faire de Pompée un allié plutôt qu’un rival et lorsque celui-ci s’en va, Crassus et César échangent des derniers mots avant de se lancer dans leur entreprise de construction du Premier Triumvirat.

Relations

Crassus

Avant leur rencontre dans Les Loups à la Porte, César connaissait déjà Crassus comme un adversaire intelligent. Crassus lui a proposé de payer ses dettes en échange de son aide contre Spartacus. Ils construisent ensemble le plan dans lequel César infiltre les rebelles sous l’apparence d’un esclave en fuite.

César et Crassus, ainsi que Pompée, formeront le Premier Triumvirat, dirigeant ensemble la République, Crassus étant la richesse tout en continuant à être le soutien financier de César, et César lui-même étant le symbole, étant du clan des Julii.

Historiquement, la femme de Crassus est devenue l’une des amantes de César, cependant ce n’était pas très secret, puisque même Marcus Tullius Cicero l’a su ou en a entendu parler plus tard. Crassus a cependant fini par accepter la liaison, car l’arrêter pourrait éventuellement ternir sa relation de travail avec César en tant que membres du Premier Triumvirat.

Liste des apparitions

Spartacus : la guerre des damnés

  • 302 : Wolves at the Gate
  • 303 : Men of Honor
  • 304 : Decimation
  • 305 : Blood Brothers
  • 306 : Spoils of War
  • 307 : Mors Indecepta
  • 308 : Separate Paths
  • 309 : The Dead and the Dying
  • 310 : Victoire

Victimes tuées

  • Garde Sinuessa – Poignardé dans le crâne. (Hommes d’honneur)
  • Soldat romain infiltré – Poignardé à plusieurs reprises. (Décimation)
  • Fabia – Poignardée, par pitié. (Décimation)
  • Cassius – Poignardé avec une dague lancée. (Décimation)
  • 2 Rebelles – Poignardés par surprise. (Blood Brothers)
  • Nemetes – Tranché à la gorge. (Blood Brothers)
  • 3 Rebelles – Pendant la bataille de Sinuesa. (Blood Brothers et Spoils of War)
  • Brictius – Poignardé à l’arrière de la tête. (Voies séparées)
  • Naevia – Poignardée à l’épaule. (Victoire)

Contexte historique

Vivant de juillet 100 av. J.-C. au 15 mars 44 av. J.-C., César était un général romain, un homme d’État, un consul et un auteur notable de prose latine. Il a joué un rôle essentiel dans les événements qui ont conduit à la disparition de la République romaine et à la montée de l’Empire romain. En 60 avant J.-C., César, Crassus et Pompée ont formé une alliance politique qui allait dominer la politique romaine pendant plusieurs années. Il est nommé gouverneur de la Gaule inférieure en 58 av. J.-C. et, à ce titre, commande quatre légions. En quête de richesse et de gloire, César utilise ces légions pour entamer la conquête de l’ensemble de la Gaule. La conquête de la Gaule par César, achevée en 51 avant J.-C., étend le territoire de Rome jusqu’à la Manche et au Rhin. Au cours de ses nombreuses victoires sur les peuples qui constituent la France, la Belgique et l’Allemagne actuelles, César prouve qu’il possède un génie de la stratégie militaire.

La guerre des Gaules terminée, le Sénat, craignant qu’il ne soit devenu trop puissant, ordonne à César de déposer son commandement militaire et de rentrer à Rome. César refuse et marque sa défiance en 49 av. J.-C. en franchissant le Rubicon avec une légion, quittant ainsi sa province et entrant illégalement en territoire romain sous les armes. Une guerre civile s’ensuivit, dont il émergea comme le chef inégalé de Rome après des victoires contre Pompée et Caton le Jeune, entre autres.

Après avoir pris le contrôle du gouvernement romain,

César commença un programme de réformes sociales et gouvernementales, y compris la création du calendrier julien. Il centralisa la bureaucratie de la République et fut finalement proclamé Dictator Perpetuus ou « dictateur à perpétuité », c’est-à-dire dictateur à vie. Mais les conflits politiques sous-jacents n’ont pas été résolus et, le 15 mars 44 avant J.-C., César est assassiné par un groupe de sénateurs dirigé par Marcus Junius Brutus, un ami supposé proche. Une nouvelle série de guerres civiles éclate, et le gouvernement constitutionnel de la République ne sera jamais rétabli. L’héritier adoptif de César, Octave, connu plus tard sous le nom d’Auguste, s’éleva au seul pouvoir, et l’ère de l’Empire romain commença.

Une grande partie de la vie de César est connue par ses propres récits de ses campagnes militaires, et par d’autres sources contemporaines, principalement les lettres et les discours de Cicéron et les écrits historiques de Salluste. Les biographies ultérieures de César par Suétone et Plutarque sont également des sources importantes. César est considéré comme l’un des plus grands commandants militaires de l’histoire.

Concernant la troisième guerre servile, il n’existe aucune preuve qu’il ait pris part à une quelconque action contre l’armée rebelle. Au moment de la guerre, il occupait un poste militaire élu connu sous le nom de « tribune militaire ». Chaque légion comptait 6 de ces officiers qui avaient le rang de ce qui est essentiellement un colonel des temps modernes. César étant un officier militaire au sein d’une légion au moment de la guerre servile, il n’est pas exagéré de penser qu’il a activement participé à la guerre. Cependant, étant donné qu’il était l’un des sujets les plus écrits par les historiens de l’Antiquité, le fait qu’il n’y ait aucune trace de son service dans la guerre est notable.

Trivia

  • Todd Lasance, l’acteur qui joue Gaius Julius Caesar mesure 183cm (6’0″).
  • Caesar est souvent désigné comme un « loup » par de nombreux personnages. Le loup était un symbole traditionnel de la ville de Rome, car selon la mythologie romaine, un loup a trouvé et élevé le garçon orphelin Romulus, le fondateur de Rome, et son frère Remus. César, en tant que membre de la famille des Julii, prétendait descendre d’Énée, l’ancêtre de Romulus et Remus eux-mêmes. Les loups ont également la réputation d’être des prédateurs vicieux. Ces deux descriptions conviennent à la personnalité de César, qui est un patriote romain, mais également capable d’une grande impitoyabilité et cruauté.
  • Spartacus est (vraisemblablement) mort en 71 av. J.-C. à l’âge de 38 ans, et Jules César aurait eu 29 ans, cependant historiquement ils ne se sont jamais réellement croisés bien qu’il ait été tribun sous Crassus après la guerre.
  • L’identité supposée de César alors qu’il espionne l’armée de Spartacus à Sinuessa est celle d’un Pastore (origine du mot « pasteur ») qui était un gardien d’animaux. Dans la culture romaine, les pastores étaient des esclaves jouissant d’une grande liberté de mouvement dans la campagne italienne, à la discrétion de leurs maîtres. Ils étaient également autorisés à porter des armes, afin de pouvoir défendre leurs troupeaux contre les brigands, et pouvaient également assurer la sécurité privée des domaines de la noblesse romaine. Historiquement, les pastores étaient les éléments les plus meurtriers au sein de l’armée de Spartacus après les gladiateurs.
  • Dans Frères de sang, il poignarde Spartacus dans le dos lors d’un assaut surprise. Cela fait allusion à la propre disparition de César le 15 mars 44 avant Jésus-Christ, lorsqu’il a été assassiné par 23 coups de couteau dans le dos par plusieurs sénateurs, dont Brutus.
    • Dans le même épisode, Nemetes converse avec César et lui mentionne la célèbre phrase de ce dernier, « Le sort en est jeté » (« Alea iacta est »), qu’il énoncera avant de retraverser le Rubicon pour entrer en Italie et combattre Pompée et ses forces pour le contrôle de Rome.
  • César s’est montré un ennemi direct des quatre chefs rebelles. Avec une relation particulièrement proche de la némésis avec Gannicus.
  • Caesar a eu un combat d’épée individuel contre tous les généraux rebelles sauf Spartacus. Cependant, il a poignardé le chef Rebelle dans le dos avec un couteau lorsqu’il a tendu une embuscade à Spartacus sur les quais de Sinuessa.
  • Ceasar perd dans des combats à l’épée au corps à corps contre Crixus et Gannicus, et est à chaque fois sauvé de la mort par l’intervention d’autres soldats romains.
  • Ceasar, ainsi que Crassus et Vettius, sont les seuls antagonistes à survivre aux événements de la série, bien que le sort de Vettius soit laissé inconnu.
  • Le Jules César historique possédait une école de gladiateurs à Capoue vers 49 av. J.-C. nommée Ludus Iulianus.
  • En tant que fils d’un sénateur patricien, César aurait eu le rang de Tribunus Laticlavius, le commandant en second officiel d’une légion. La plupart des tribuns militaires, connus sous le nom de Tribunus Angusticlavii, étaient des officiers issus de milieux équestres (classe moyenne) et pouvaient avoir une expérience préalable en tant que préfets dans l’Auxilia, et étaient généralement plus âgés que les Laticlavii, étaient élus à leur commission, ce qui pour eux aurait été la première étape vers une carrière au Sénat. Un Tribunus Laticlavius, qui aurait été issu d’une dynastie sénatoriale bien établie, aurait bénéficié d’avantages sociaux plus importants que ses pairs plus expérimentés.
  • Julius César est né le 12 juillet 100 avant notre ère, ou autrement le mois de Quintilis (avant qu’il ne soit renommé juillet par César pour honorer le clan romain des Julii) au cours de l’année 654 Ab Urbe Conditia du calendrier romain. Les Romains contemporains, cependant, l’auraient connue comme l’année du consulat de Lucius Valerius Flaccus et de Gaius Marius (l’oncle de César). L’ennemi juré de Marius, le dictateur Lucius Cornelius Sulla, a privé la famille de César de la plupart de ses propriétés pour la punir de sa loyauté envers Marius. Ironiquement, Crassus, le bienfaiteur ultérieur de César, était un allié de Sulla.
  • Il est historiquement exact que César a recherché le patronage de Crassus en raison de ses dettes et de ses difficultés financières. Ses problèmes financiers ont en fait motivé nombre de ses décisions politiques et militaires ultérieures, comme sa guerre de conquête contre les Gaulois. Après la conquête de la Gaule, César a amassé une grande richesse en vendant en esclavage un demi-million de Gaulois capturés, selon les estimations.
  • Caesar est membre de la Gens Julia (ou Julii), qui descendait des nobles de l’ancienne cité latine d’Alba Longa, réputée être la ville où Romulus et Remus sont nés, détruite sous le règne du troisième roi de Rome, Tullus Hostilius. Le roi-fondateur d’Alba Longa, Ascagne, était le fils de l’exilé troyen Énée, qui était le fils d’Anchise, l’amant mortel de la déesse Aphrodite (Vénus) dans la légende grecque.
  • En bas âge, César est éduqué par un certain Marcus Antonius Gnipho, un affranchi d’origine gauloise et un grammairien réputé. Bien des années plus tard, César conquerra la Gaule.
  • César remarquant que la mort de Gannicus est une fin ignoble à sa légende est ironique étant donné que dans ses dernières années, César mourra lui-même d’une fin ignoble.

Citations

« Je suis ce putain de Jules César ! »
-César à Tibère

« Je préfère l’épée fantaisie et la position attendue. »
-César

« Mettons-nous sur la voie alors et voyons Spartacus trouvé sous le talon comme nous marchons vers les gloires futures. »
-Caesar

« Il serait temps de courir. »
-Caesar aux rebelles

« Pourquoi ne le poursuivons-nous pas ? Julius César doit-il risquer sa vie pour tuer lui-même tous les rebelles ? »
-Caesar à Crassus

« Fais attention à ce que tu fais, mon garçon. Plus d’un géant a dégringolé dans l’au-delà, se croyant trop grand pour tomber. »
-Caesar à Tibère

« Sonnez l’alarme, bande de merdes sans valeur ! »
-Caesar aux troupes

 » Une fin ignoble, pour une légende, qui était autrefois un dieu de l’arène »
–Caesar à Gannicus

« Vos hommes oublient leurs vies »
–Caesar à Crassus

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