- Quand les césariennes sont-elles pratiquées
- Ai-je droit à une césarienne ?
- Quel est l’effet des orientations du NICE
- Trouver du soutien
Quand les césariennes sont-elles pratiquées ?
Il y a trois circonstances dans lesquelles vous pourriez avoir une césarienne : d’abord, vous pourriez avoir besoin d’une césarienne d’urgence si votre santé ou celle de votre bébé est menacée et que le bébé doit naître de toute urgence.
Deuxièmement, on pourrait vous conseiller de subir une « césarienne élective » si l’accouchement par voie vaginale présente des risques plus élevés et qu’un obstétricien considère qu’il serait plus sûr pour votre bébé de naître par césarienne.
Troisièmement, vous pourriez demander vous-même une césarienne, connue sous le nom de « césarienne élective » ou, plus précisément, de « césarienne sur demande de la mère ».
S’il existe un besoin clinique de pratiquer une césarienne, celle-ci doit être entreprise dans un délai approprié. Le fait de ne pas pratiquer une césarienne dans ces circonstances pourrait constituer une négligence médicale.
Dans l’affaire Montgomery v Lanarkshire Health Board (2015), la Cour suprême a déclaré que si l’accouchement par voie vaginale présente un risque accru, la femme doit se voir proposer une césarienne. Les hôpitaux doivent désormais conseiller les femmes sur l’option d’une césarienne lorsqu’ils préconisent une autre intervention médicale, par exemple lorsque l’induction est recommandée.
Ai-je le droit à une césarienne ?
Si vous faites une demande de césarienne pour une raison non médicale, comme l’anxiété liée à l’accouchement, votre demande sera traitée comme une demande de « césarienne élective » ou de « césarienne sur demande maternelle ».
Il n’y a jamais eu de cas juridique sur le droit des femmes à des césariennes sur demande maternelle, mais vous avez le droit de prendre des décisions sur les circonstances de votre naissance en vertu de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme. Cela inclut la manière dont vous accouchez.
Cela signifie que si l’hôpital ne propose pas de césariennes électives, votre demande doit quand même être examinée comme il se doit par un obstétricien consultant et toutes vos circonstances personnelles doivent être prises en compte. L’obstétricien doit prendre en considération les risques d’un accouchement par voie vaginale et la probabilité d’une césarienne d’urgence. L’hôpital ne peut refuser de vous proposer une césarienne que s’il a pesé tous les facteurs et peut montrer qu’il y a de bonnes raisons de refuser et que l’effet sur vous n’est pas disproportionné.
Quel est l’effet des directives du NICE ?
Les directives actuelles de l’Institut national pour l’excellence clinique (connu sous le nom de « NICE ») recommandent que les femmes qui demandent une césarienne se voient proposer une orientation vers un professionnel de la santé ayant des compétences en matière de santé mentale périnatale pour aider à traiter l’anxiété « de manière soutenue ». Vous n’êtes pas obligée d’accepter une offre de soutien.
La guidance indique que si, après une discussion et une offre de soutien, vous continuez à demander une césarienne, elle doit vous être proposée.
Les obstétriciens individuels ont le droit de refuser de pratiquer une césarienne selon la guidance, mais ils doivent vous référer à un autre obstétricien qui est prêt à effectuer l’opération.
La guidance du NICE s’applique dans tout le Royaume-Uni. Ce n’est pas une loi et ne vous donne pas un droit légal à un traitement particulier, mais toute décision de ne pas suivre les conseils devrait être justifiée par de bonnes raisons.
Trouver un soutien
Si on vous dit que l’hôpital ne soutiendra pas votre choix de césarienne, vous pouvez demander à parler au chef des sages-femmes. Vous pouvez attirer son attention sur les directives du NHS England sur la supervision des sages-femmes, qui exigent que toutes les sages-femmes défendent les droits des femmes lors de l’accouchement et soutiennent les femmes qui prennent des décisions en dehors des directives du prestataire de maternité.
Disclaimer : Nos fiches d’information fournissent des informations sur la loi au Royaume-Uni. Les informations sont correctes au moment de la rédaction (avril 2017). La loi dans ce domaine peut être soumise à des changements. Birthrights ne peut être tenu responsable si les changements de la loi dépassent cette publication. Birthrights n’accepte aucune responsabilité pour les pertes qui pourraient résulter de la confiance accordée aux informations contenues dans cette fiche.