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Depuis 1836, l’Arc de Triomphe se dresse comme un symbole de la force d’âme de la France. Destinée à immortaliser les armées qui ont combattu pendant la Révolution et les guerres napoléoniennes, cette structure massive en pierre est l’un des monuments militaires les plus célèbres au monde.
Bien que vous ayez probablement entendu parler de l’Arc de Triomphe, vous ne connaissez peut-être pas toute son histoire, de sa longue construction à son jumeau du XXe siècle. Vous voulez en savoir plus sur le monument ? Lisez la suite pour connaître cinq faits fascinants garantis pour vous donner une compréhension solide comme le roc de l’arc mondialement connu.
- L’Arc de Triomphe a été commandé par Napoléon – bien qu’il ne l’ait jamais vu achevé.
- Il a été modelé d’après l’arc romain de Titus.
- Un soldat anonyme est enterré sous l’arche.
- Il se trouve au centre d’une étoile, ou « star »
- Une version du XXe siècle de l’arche se trouve à l’autre extrémité des Champs-Élysées.
L’Arc de Triomphe a été commandé par Napoléon – bien qu’il ne l’ait jamais vu achevé.
Jacques-Louis David, « Napoléon traversant les Alpes », 1801 (Photo : Wikimedia Commons Public Domain)
Napoléon Ier a commandé l’arc commémoratif en 1806, deux ans après s’être déclaré « Empereur des Français » à la cathédrale Notre-Dame. Avant son couronnement, il a joué un rôle actif dans les affaires politiques et militaires de la France. Après le succès de la Révolution française en 1799, il a pris le contrôle de la France et a mené une quantité excessive de guerres qui ont été connues sous le nom de guerres napoléoniennes.
Pour honorer ceux qui ont combattu et sont morts dans ces deux séries de batailles, il a proposé la construction d’un arc monumental. Comme prévu, ce projet de grande envergure a pris beaucoup de temps. En fait, il n’a été achevé qu’en 1836 – 15 ans après le décès de Napoléon.
Il a été modelé d’après l’arc romain de Titus.
L’arc de Titus dans le Forum romain (Stock Photos from ansharphoto/)
Dans le plus pur style impérial, Napoléon s’est tourné vers la Rome antique pour imaginer son monument. Plus précisément, Jean-François Chalgrin, l’architecte de l’Arc de Triomphe, a trouvé son inspiration dans l’Arc de Titus, une structure du 1er siècle créée pour rendre hommage à Titus, un commandant militaire et empereur romain renommé.
Avec ses 164 pieds, l’Arc de Triomphe est beaucoup plus haut que l’Arc de Titus de 50 pieds. De plus, sa conception est plus complexe que son inspiration antique. À sa base, il comporte quatre groupes sculpturaux : L’entrée de Napoléon, le départ des volontaires, la conquête d’Alexandrie et la bataille d’Austerlitz. Au sommet du monument se trouvent 30 boucliers gravés d’une liste des principales victoires françaises, tandis que ses murs intérieurs présentent les noms de 660 personnes, dont 558 généraux.
Un soldat anonyme est enterré sous l’arche.
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En plus de ceux qui ont combattu lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, l’Arc de Triomphe honore également un homme qui a combattu lors de la Première Guerre mondiale. Mais contrairement au premier, ce dernier n’a pas son nom inscrit sur le monument. En fait, son identité n’est pas du tout connue.
Enfouie sous l’arc se trouve la tombe du soldat inconnu. Ici, l’individu sans nom a été mis en terre en 1920. Pour symboliser la reconnaissance éternelle de la France envers le soldat inconnu – et envers tous ceux qui ont combattu et sont morts pendant les deux guerres mondiales – la tombe est surmontée d’une flamme éternelle. Brûlant sans interruption depuis 1923, cette lumière vacillante continue de souligner l’importance d’honorer les combattants anonymes. En fait, à la suite d’une visite à l’Arc de Triomphe en 1961, la Première Dame Jacqueline Kennedy a demandé un mémorial similaire au cimetière d’Arlington en Virginie, ce qui a abouti au célèbre équivalent américain.
Il se trouve au centre d’une étoile, ou « star »
Lorsque Napoléon a commandé l’arc, il avait un site en tête : l’extrémité ouest de la très à la mode avenue des Champs-Élysées. À cet endroit, une série de routes pavées se rencontraient, formant la forme d’une étoile. En raison de cette configuration, l’endroit sera finalement nommé Place de l’Étoile.
Au milieu du XIXe siècle, cette « étoile » a été redessinée sous Napoléon III – le neveu de Napoléon – dans le cadre de son projet de reconstruction de Paris. Conçue par Georges Eugène Haussmann, la nouvelle place de l’Étoile a conservé la forme historique en étoile du quartier. Cependant, au lieu de petites routes, elle rayonnait avec 12 nouvelles avenues améliorées. En 1970, la place de l’Étoile a été rebaptisée place Charles de Gaulle en l’honneur du grand président français défunt.
Une version du XXe siècle de l’arche se trouve à l’autre extrémité des Champs-Élysées.
La Grande Arche vue du haut de l’Arc de Triomphe
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En 1989, une autre arche a été installée sur les Champs-Élysées. Appelé La Grande Arche de la Défense, ce nouveau monument a donné une tournure moderne à l’arc de triomphe traditionnel – à la fois dans sa conception et dans son symbolisme.
S’élevant à 360 pieds, cette structure élégante en forme de cube reflète vaguement l’Arc de Triomphe, qui se trouve à l’extrémité opposée de l’avenue de 1,2 mile. Toutefois, ce qui distingue véritablement ce monument de son homologue néoclassique, c’est son intention. Plutôt que de se concentrer sur les victoires militaires de la France, cet arc contemporain met l’accent sur sa diversité en agissant comme une « fenêtre sur le monde » et en fonctionnant « comme un lieu où des personnes d’origines et de cultures différentes peuvent se rencontrer et communiquer » – un modèle idéal pour la France moderne.